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TÉTRACUSPIDE
Tetracuspid,
Tetrakuspide
Du grec tetra "quatre" et du latin cuspis "pointe".
Nom donné par Bellavitis en 1854. Autre nom : quadricuspide (plus logique étymologiquement...). |
Les tétracuspides sont les courbes fermées à 4 points de rebroussements.
Voici des exemples où les 4 points de rebroussements
pointent vers l'extérieur (tétracuspide saillante) :
Le plus simple est l'astroïde, ainsi que ses déformations affines : |
La développée de l'ellipse : avec , qui est un cas particulier d'astroïde dilatée. |
Un autre exemple, qui contient aussi l'astroïde comme cas particulier est donné par la
TÉTRACUSPIDE DE JOACHIMSTHAL
Joachimsthal Tetracuspid, Joachimsthalsche Tetrakuspide
Problème posé par Merlieux en 1842, résolu en 1847 par Joachimsthal. |
La tétracuspide de Joachimsthal est l'enveloppe
de la droite contenant un segment de longueur constante a dont les
extrémités se déplacent sur deux droites sécantes
quelconques.
Les deux droites sécantes étant les
droites faisant un angle
avec Ox, et choisissant ,
on obtient :
Paramétrisation cartésienne : , u et v étant reliés par la relation . Courbe sextique rationnelle. |
Les points de la droite mobile décrivent, eux, des ellipses. |
Autres tétracuspides saillantes :
- la croix
de Malte.
- certaines toroïdes
- certaines reptoires
d'ellipses
Voici des exemples où les 4 points de rebroussements
pointent vers l'intérieur (tétracuspide rentrante) :
L'épicycloïde à 4 rebroussements : |
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La famille des courbes de paramétrisation :
pour n entier impair .
Ci-contre, le cas n = 5 : |
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Il se trouve que le cas n = 3 s'obtient comme orthoptique de la cruciforme : |
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Les courbes précédentes ont pour équation
cartésienne
où
et sous cette forme, on peut prendre
quelconque entre 0 et 1.
Ci-contre le cas = 1/2. |
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© Robert FERRÉOL 2015