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NOEUD, ENTRELACS DE BRETZEL
Pretzel
knot, link, Brezelknoten, Brezelverschlingung
Un B(1,1,1) |
Un B(3,-2,-2,2) réalisé par Sandjer, pâtissier à bretzel love. |
Wikipedia anglais |
Appelant "enlacement d'ordre p" un enlacement à |p| croisements de deux hélices circulaires, tournant dans le sens, trigonométrique si p est > 0, contraire sinon, l'entrelacs de bretzel est l'entrelacs obtenu en reliant entre eux des enlacements d'ordres , circulairement, et dans le sens trigonométrique. |
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Enlacement d'ordre -5 |
formé de deux brins. |
On peut aussi caractériser les entrelacs de bretzel
par le fait que leur graphe
associé possède n sommets placés en cercles
avec une succession d'arêtes multiples d'ordres
(les arêtes
étant toutes du signe de ).
Par exemple, le graphe bleu ci-contre est associé à B(3,2,2). |
Le nombre de brins est égal au nombre de qui sont pairs, s'il y en a au moins un de pair. Si tous les sont impairs, il y a un ou deux brins suivant que n est impair ou pair.
Si tous les sont positifs, l'entrelacs est alterné avec croisements.
Les 6 premiers noeuds premiers peuvent être vus
comme des noeuds de bretzel à coefficients > 0 :
Noeud de trèfle 3.1.1 : ou B(a,b), a+b=3 | Noeud de huit 4.1.1 : | Noeud 5.1.1 : ou B(a,b), a+b=5 |
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Noeud d'arrimeur 6.1.1 : ou | Noeud 6.1.2 : |
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Ce n'est par contre pas le cas du suivant (6.1.3) : .
Pour n impair, le noeud de bretzel
avec n "1" est équivalent au noeud
torique T(n,2).
Les six premiers entrelacs premiers sont eux aussi obtenables
comme entrelacs de bretzel à coefficients > 0:
Entrelacs de Hopf 2.2.1 : B(1,1) | Noeud de Salomon 4.2.1: B(1,1,1,1) ou B(2,2) ou B(a,b), a+b = 4 | Entrelacs de Whitehead 5.2.1 : B(1,2,2) |
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Sceau de Salomon 6.2.1 : B(1,1,1,1,1,1) ou B(a,b), a+b=6 |
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L'entrelacs 6.3.2
(anneaux de Borromée) n'est pas un bretzel, mais 6.3.1
est B(2,2,2) :
Lorsque certains
sont < 0, le nombre de croisements minimal est inférieur ou égal
au nombre de croisements apparent ; par exemple, le noeud de bretzel B(2,–1,–1)
ci-contre est en fait un noeud de trèfle à 3 croisements,
et le noeud B(2,1,–1) est carrément trivial.
La troisième vue montre le noeud B(2,–3,–3) qui a huit croisements apparents et a bien huit pour nombre minimal de croisements, voir la page du 8.1.19. |
Une vraie bretzel alsacienne !
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© Robert FERRÉOL
2016