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TORE SINUSOÏDAL
Sine
torus, Sinustorus
Nom maison.
Surface étudiée pour la première espèce dans le cas k = 1/2 en 1947 par Maurice El-Milick, surface qu'il désignait par "cyclide unilatère". Voir aussi cet article. |
1) Première espèce :
Paramétrisation cartésienne : ,
pour une surface tangente au tore classique
de grand rayon a et de petit rayon b.
Équation cylindrique pour k = 1/2 : . Équation cartésienne correspondante (surface algébrique du sixième degré) : a^4 y^2 - 2 a^2 b^2 y^2 + b^4 y^2 - 2 a^2 x^2 y^2 - 2 b^2 x^2 y^2 + x^4 y^2 - 2 a^2 y^4 - 2 b^2 y^4 + 2 x^2 y^4 + y^6 + 4 a^2 x^2 z^2 - 4 b^2 x^2 z^2 - 8 a x^3 z^2 + 4 x^4 z^2 + 4 a^2 y^2 z^2 - 4 b^2 y^2 z^2 - 8 a x y^2 z^2 + 8 x^2 y^2 z^2 + 4 y^4 z^2 + 4 x^2 z^4 + 4 y^2 z^4=0 |
Les tores sinusoïdaux de première espèce
sont les surfaces engendrées par la rotation d'une ellipse variable
autour d'un axe, l'ellipse située dans un plan perpendiculaire à
l'axe, un axe de l'ellipse restant constant et l'autre variant sinusoïdalement.
On obtient une immersion 3D de la bouteille de Klein pour k = 1/2 et a > b > 0 ; les sommets principaux de l'ellipse génératrice décrivent deux cercles et les sommets secondaires une courbe de Viviani (en bleu ci-contre). | |
Ci-contre, le modèle réalisé en 1947 par Maurice El-Milick, conservé à l'IHP. |
Photo : François Apéry |
Dans le cas b = a, et toujours k = 1/2,
la surface obtenue n'est autre, à dilatation près, que le
bonnet
croisé.
La suppression du trou central a fait diminuer le genre de 1, donc passer de la bouteille de Klein au plan projectif. |
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Pour k quelconque, les sommets secondaire de l'ellipse décrivent une, ou deux, couronnes sinusoïdales de paramètre k. |
Cas k = 1 : surface orientable la courbe bleue est une ellipse |
Cas k = 3/2 : surface unilatère, immersion de la bouteille de Klein |
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2) Deuxième espèce :
Paramétrisation cartésienne : , pour une surface tangente au tore classique de grand rayon a et de petit rayon b. |
Les tores sinusoïdaux de deuxième espèce
sont les surfaces engendrées par la rotation d'un cercle variable
autour d'un axe, le cercle située dans un plan perpendiculaire à
l'axe, le rayon du cercle variant sinusoïdalement ; autrement dit,
c'est un tube d'âme un cercle de
rayon variant sinusoïdalement.
Pour k = 1/2, on obtient la surface à un
point conique appelée "tore
pincé".
À ne pas confondre avec la cyclide de Dupin en croissant : (pour la première, la projection sur xOy est délimitée par un limaçon de Pascal à boucle, tandis que pour la seconde, elle est limitée par deux cercles tangents). |
Quelques autres exemples : |
Cas k = 1 |
Cas k = 2 |
Cas k = 3 |
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© Robert FERRÉOL 2013