Ces exemples sont des cas particulier des mouvements obtenus par glissement, étudiés sur cette page.
EXEMPLE 1
Mouvement du système coulisse-manivelle,
dit conchoïdal
circulaire.
Mouvement du plan entraîné par une bielle dont une extrémité a un mouvement circulaire et passant par un point fixe. |
Mouvement du système
bielle-manivelle.
Mouvement du plan entraîné par une bielle dont une extrémité a un mouvement circulaire et l'autre rectiligne (sur une droite passant par le centre du cercle) |
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La base (en mauve) est le lieu
du centre instantané de rotation dans le plan fixe, et la roulante
(en turquoise) est le lieu de ce centre dans le plan mobile.
On constate dans les exemples ci-dessus que les bases et roulantes s'échangent ; quelle est l'explication ? |
Le vecteur vitesse de A (considéré
comme point du plan mobile) étant porté par (PA),
et celui de P étant tangent à (C), le centre
instantané de rotation M est à l'intersection de la
perpendiculaire à (PQ) passant par A et de la droite
(OP).
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Pour un observateur placé sur la bielle [PQ], le point O a un mouvement circulaire autour de P ; pour lui, la droite (OQ) est une bielle dont l'extrémité O a un mouvement circulaire et coulissant par le point fixe Q. Le mouvement relatif du plan mobile par rapport au plan fixe est donc celui étudié dans la colonne de gauche, d'où l'explication de l'échange des bases et roulantes. Le vecteur vitesse de Q (considéré comme point du plan mobile) étant porté par (OQ), et celui de P étant perpendiculaire à [OP], le centre instantané de rotation M est à l'intersection de la perpendiculaire à (OQ) passant par Q et de la droite (OP). La base, lieu de M dans le plan fixe, n'ayant pas à ma connaissance reçu de nom, je l'ai nommée "base du système bielle-manivelle".
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Les points qui sont sur la droite contenant la bielle tracent des conchoïdes du cercle bleu ; les autres points tracent des isoconchoïdes ; voir à conchoïde de cercle. |
Tracé animé de 3 roulettes, dont la circulaire et la rectiligne. Les roulettes sont des courbes de la bielle de Bérard. |
EXEMPLE 2
Mouvement conchoïdal
rectiligne.
Mouvement du plan entraîné par une tige dont une extrémité a un mouvement rectiligne et passant par un point fixe. |
Mouvement de l'équerre,
ou "du kappa".
Mouvement du plan entraîné par une équerre dont un côté coulisse par un point O et un point fixe de l'autre côté décrit une droite passant par O. |
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Pour un observateur placé sur la tige [PO], l'angle droit (OQP) a une extrémité O ayant un mouvement rectiligne le long de (OP) et un côté [QP) qui coulisse par le point P (qui est fixe pour l'observateur). Le mouvement relatif du plan mobile par rapport au plan fixe est donc celui étudié dans la colonne de droite, d'où l'explication de l'échange des bases et roulantes. Le vecteur vitesse de O (considéré
comme point du plan mobile) étant porté par (PO),
et celui de P étant porté par (D), le centre
instantané de rotation M est à l'intersection de la
perpendiculaire à (PO) passant par O et de la perpendiculaire
à (D) passant par P.
On montre que la base, lieu de M dans le plan fixe, est une parabole (foyer F vérifiant). |
Le vecteur vitesse de Q (considéré comme point du plan mobile) étant porté par (OQ), et celui de O étant perpendiculaire à [OP], le centre instantané de rotation M est à l'intersection de la perpendiculaire à (OQ) passant par Q et de la perpendiculaire à (OP) passant par O . On montre que la base, lieu de
M
dans
le plan fixe, est une campyle d'Eudoxe.
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Les points qui sont sur la droite contenant la tige tracent des conchoïdes de la droite bleue ; les autres points tracent des isoconchoïdes ; voir à conchoïde de Nicomède. |
Tracé animé de deux roulettes.
Comparer avec l'équerre de Newton (système similaire, mais la droite décrite par le point Q ne passe pas par O), dont des roulettes sont les cubiques circulaires rationnelles droites. |
EXEMPLE 3
Cas où le petit axe de l'ellipse est égal à la distance entre les deux points. |
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Paramétrisation de la base ci-dessus : ;
Voir aussi cette
page d'Alain Esculier.
© Robert FERRÉOL , Alain ESCULIER 2013